Pour Delly Sessanga de l'UN, ce départ est propice pour apaiser la situation politique tendue. Chérubin Okende de l'AM P affirme que ce voyage fait partie des droits du sénateur en tant que citoyen congolais, rapporte radiookapi.net
L'opposition politique constitutionnelle prend acte de l'aval de l'autorité congolaise au départ du sénateur Jean Pierre Bemba. Delly Sessanga, cadre du Mlc et président de la commission politique de l'Assemblée nationale, parle de l'avenir de cette opposition. « L'avenir de l'opposition politique s'envisage au travers des instruments que le législateur, le constituant a mis en place. Les opposants politiques, à quelque niveau que ce soit, ne devraient pas être inquiétées pour leur liberté d'opinion. Aussi bien les forces de l'ordre que le pouvoir judiciaire doivent travailler dans une forme d'impartialité et de neutralité qui puisse garantir la sécurité des uns et des autres. Nous interpellons le pouvoir, dans sa responsabilité, à user de son influence pour que les libertés pour lesquelles nous nous sommes battus, ne soient pas abolies. Et que ça puisse rassurer tout le monde. En ce qui concerne l'opposition, nous continuons à jouer notre rôle et nous jouerons ce rôle dans le cade des lois de la République. Mais, pour que les lois de la République tiennent, il faudrait que tout le monde puisse s'y conformer ». A l'Alliance pour la Majorité Présidentielle, on ne voit aucun inconvénient à ce départ. Pour Cherubin Okende, membre de l'AMP, ce déplacement fait partie des droits de Jean-Pierre Bemba en tant que citoyen congolais. « Si vous singularisez l'opposition au niveau d'un individu, vous pouvez avoir raison de penser de cette manière. Mais moi, je respecte l'opposition, et donc la pluralité aussi, autant que les valeurs dont cette opposition regorge. Les valeurs intellectuelles, morales. Donc je pense que, jusque là, l'opposition n'a pas déclaré, de façon constitutionnelle du moins, qu'elle se désolidarisait de Jean-Pierre Bemba. Donc, être parti pour ses soins de santé ne veut pas dire être disqualifié en tant que leader de cette opposition qui se veut institutionnelle, républicaine et forte ».