Le président de la République Démocratique du Congo s'est exprimé lundi à la presse à Kinshasa, après les affrontements entre les FARDC et la garde de l'ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, Joseph Kabila a déclaré que l'action militaire entreprise par l'armée nationale n'avait pas un caractère politique. Elle se fondait sur les exigences d'ordre sécuritaire, rapporte radiookapi.net
Selon le chef de l'Etat, il fallait à tout prix rétablir l'ordre dans la capitale, et ce, dans les plus brefs délais. « L'action avait pour but de mettre une fois pour toutes, un terme à la situation que nous avons connue, une situation d'instabilité et d'insécurité dans la commune de la Gombe et pourquoi pas, dans la ville de Kinshasa>/i> », a-t-il déclaré. « Aujourd'hui c'est chose faite. Ce n'est pas par la négociation qu'on va assurer la sécurité de 60 millions de Congolais sur toute l'étendue du territoire national », a renchéri le président de la République. Répondant à une question sur le sort de son challenger au deuxième tour de l'élection présidentielle, Joseph Kabila a déclaré qu'il appartient à la justice congolaise de trancher. Un autre dossier évoqué à la conférence de la presse de ce lundi, était celui de Kahemba. Si la commission mixte d'experts congolais et angolais ne parvenait pas à se mettre d'accord, l'ultime recours serait la communauté internationale, a fait savoir le chef de l'Etat. « Il faut attendre le rapport de cette commission ainsi que celui de la commission parlementaire en cours à Kahemba », a-t-il précisé. Par ailleurs, évoquant le dossier BDK (Bundu dia Kongo) en rapport avec les événements malheureux de janvier dernier, le président de la République a fait savoir que ce mouvement devra définir son statut exact. S'agit-il d'un parti politique ou d'un mouvement religieux ?