Les gouvernements du Rwanda et de l'Ouganda ont rejeté les conclusions d'un rapport des Nations Unies diffusé mercredi.

Près de 3.000 Congolais se sont enregistrés sur les listes électorales à Bunia, chef-lieu de la province orientale tourmentée de l'Ituri, depuis le début des opérations lancées lundi dernier.

Les autorités ougandaises ont fait savoir lundi qu'elles interdiraient au nouveau groupe rebelle, le mouvement révolutionnaire congolais, et à tout autre groupe armé de lancer des attaques sur la République démocratique du Congo (RDC) à partir de leur territoire.

Au moins 13 civils auraient été tués dans la nuit de jeudi à vendredi dans la province du Sud-Kivu, dans l'est de la République Démocratique du Congo

Environ 1.800 ex-miliciens congolais de l'Ituri (sur un total de 15.000) ont choisi de se convertir à l'agriculture, rapporte Radio Okapi, la radio de la Monuc (Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo), en ajoutant que la Fao (organisation de l'Onu pour l'alimentation et l'agriculture) a fourni du matériel agricole et des semences.

Un nouveau groupe armé, le "Mouvement Révolutionnaire Congolais" (Mrc), disant vouloir lutter pour les droits des populations de l'Ituri et du Nord-Kivu (est de la République Démocratique du Congo) aurait été fondé le mois dernier en Ouganda.

Quelque 13 000 civils ont fui leurs domiciles à la suite d'une attaque menée par une milice rwandaise hutue sur Kalonge, une commune de la province du Sud Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé l'ONU.

Plusieurs milliers de civils - au moins 13.000 selon le bureau humanitaire onusien Ocha - ont fui la zone de Ntulumamba, dans l'est de la République Démocratique du Congo où, entre le 9 et le 10 juillet, 39 civils ont été tués dans une attaque.

Environ 10.000 personnes sont en train de manifester pacifiquement à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, pour revendiquer le paiement des salaires des enseignants, des militaires et de tous les fonctionnaires: la nouvelle est rapportée à la MISNA des sources de la radio catholique Radio Marie, contactées dans la ville orientale congolaise.

Des activistes des droits humains, des organisations non gouvernementales (Ong) et des représentants de l'Église du Katanga, riche région minière du sud de la République Démocratique du Congo tirent la sonnette d'alarme sur l'emploi des enfants dans les carrières de la région, dans des conditions malsaines et dangereuses pour leur santé.